- Oeuvre de Carlo Bonini.

Les débuts au cinéma :

Fils de Sergio Sollima, l'un des plus grands réalisateurs de Westerns-spaghettis dans les années 60, Stefano Sollima décide à son tour de se tourner vers le cinéma et de réaliser son premier long métrage : A.C.A.B (All Cops are bastards). Ce dernier a débuté dans le domaine en étant cadreur pour la télévision, avant de marquer ses premiers pas dans la réalisation à travers son court métrage Grazie, des téléfilms pour les chaînes italiennes puis la célèbre série télévisée Romanzo Criminale.

De la réalité à la fiction :

A.C.A.B (All Cops are bastards) relate des violences réellement vécues en Italie (assassinat d'un opposant du G8 en 2001, passage à tabac mortel d'un supporter de football par des policiers en 2007, etc.) : "Les vicissitudes privées et publiques de Cobra, Negro et Mazinga - trois CRS historiques - et de la jeune recrue Adriano m'ont permis de raconter le fonctionnement de ce département controversé, avec un regard intérieur inédit. Avec comme trame les épisodes de violences urbaines les plus déconcertants survenus en Italie ces dernières années", explique le réalisateur Stefano Sollima.

Le roman :

Inspiré de faits réels, A.C.A.B (All Cops are bastards) est également une adaptation du roman homonyme de Carlo Bonini, journaliste et écrivain transalpin qui a provoqué une grande polémique en dénonçant les dérives de la police italienne.

L'adaptation :

Le roman a présenté plusieurs difficultés d'adaptation, ce qui explique la présence de trois scénaristes sur un seul film. Daniele Cesarano, Barbara Petronio et Leonardo Valenti ont veillé ensemble à trouver l'adaptation la plus adéquate et la plus crédible pour le film, en précisant que le livre de Carlo Bonini était indissociable de deux problèmes majeurs : "Le premier est que le récit n'est pas facilement racontable et le second est qu'il y a trop de points de vue. Nous nous concentrons donc sur le point de vue des CRS, nous enlevons toutes les parties du livre qui concernent les supporters", expliquent-ils.