Première oeuvre :
Nana est le premier long-métrage de Valérie Massadian, sélectionné au festival de Locarno 2011 : "Nana est mon premier long, et pourtant, je n'ai pas le souvenir d'avoir voulu faire autre chose. Tout n'a été qu'une série de détours pour y arriver, pour le cerner. On apprend en faisant, mais aussi à travers une série de biais, des métiers satellites, en regardant, en expérimentant", explique Valérie Massadian.
Elle est libre Nana :
Toutes les scènes du film sont nées sous le signe de l'improvisation de la toute jeune Kelyna Lecomte, la réalisatrice Valérie Massadian s'étant évertuée à ne donner aucune consigne de jeu à la petite comédienne : "A aucun moment, je n'ai donné d'ordre à Kelyna, lui ai demandé de dire une phrase ou imposé un geste. Il était impératif que le film naisse chaque jour, à chaque moment, de notre dialogue. Après, bien sûr, il y a des instants qui lui échappent, des propos où elle part dans ses propres jeux et rêveries, ou des colères, même, qu'elle m'adresse. Elle peut faire mine d'oublier un temps le film, pour ensuite revenir à la situation ou au personnage", confie la cinéaste.