Employée de ministère frisant la trentaine, Françoise se complaît dans son appartement confortable où régnent un goût et une harmonie parfaits. Un voisin, Georges, tente de l'approcher et de partager sa solitude. Veuf, sans enfant, Georges aimerait lui apporter un amour sincère. Mais Françoise, farouchement secrète, se débat et désespère de ses propres hésitations. Le plus beau jour de la semaine est pour elle ce « huitième jour », le dimanche, où, d'une élégance raffinée, elle se rend aux courses. Là, elle s'épanouit, vit intensément, sourit aux arbres, au soleil, à l'enchantement du nouveau printemps. Georges réitère ses visites tardives. Une nuit, elle se donnera à lui presque par surprise, honteuse de s'être laissée fléchir. Cependant, elle retourne chez Georges, peu de temps après. Tandis qu'il est parti en voyage d'affaires par avion, elle se sent un instant tentée par le jeune frère de Georges, dont les gamineries audacieuses et farfelues l'amusent et l'agacent. Françoise part passer un week-end auprès de ses parents à Chartres. Fine et psychologue, la mère interroge sa fille sur la vie qu'elle mène à Paris, et lui conseille discrètement de fixer son avenir en se mariant. De retour à Paris, Françoise, émue, trouve une carte de Georges. Puis elle apprend que l'avion qu'il doit prendre est tombé en flammes. Epuisée, elle s'endort et rêve : un petit cheval fougueux renverse un jeune garçon et part vers sa liberté. N'est-ce pas là l'image de la libération, inconsciemment souhaitée, qui va enfin se réaliser ? Françoise comprend alors qu'elle aime Georges. Elle le retrouve enfin, et, sans doute, l'épousera ....