- Sujet de Harry Julian Fink et Rita M. Fink.
- Saga Magnum force .
Ce film a donné lieu à quatre suites, toujours avec l'inspecteur Harry Callahan :
1971 : L'inspecteur Harry (Dirty Harry) de Don Siegel
1973 : Magnum Force de Ted Post
1976 : L'inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer) de James Fargo
1983 : Le Retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact) de Clint Eastwood
1988 : La Dernière Cible (The Dead Pool) de Buddy Van Horn
Les tueurs mythiques au cinéma :
Inspirateur de nombreux films et livres, le Zodiaque, ou Zodiac, appelé aussi le tueur du Zodiaque est un tueur en série non identifié à qui sont attribués de façon certaine 5 meurtres, 2 tentatives de meurtre et un enlèvement commis dans le nord de la Californie en 1968 et 1969. Mais au-delà de ces faits, il a été soupçonné d'une série de meurtres (entre 37 et 200 selon les auteurs) commis entre 1966 et 1978.
Le cinéma s'est rapidement attaché à ce serial killer célèbre. Pour preuve, dans l'Inspecteur Harry (1971), Clint Eastwood est opposé à un tueur en série nommé "Scorpio" qui utilise les mêmes modes opératoires que le tueur originel. La suite de l'Exorciste, intitulée L'exorciste, la suite de William Peter Blatty, mettait également en scène un tueur en série surnommé "le Gémeau". Le modus operandi du tueur du Zodiaque est le suivant : meurtres commis à l'écart de tout témoin, envoi de lettres à la presse pour décrire les crimes et mise au point de messages codés.
Petite histoire sur ce flic hors norme :
Matricule n°2211 de la police de San Francisco, l'inspecteur Harry Callahan est un fonctionnaire violent, froid et cynique, aux méthodes expéditives.
Il mène sa propre guerre au sein du système judiciaire américain qu'il juge imparfait et inefficace. Ce mépris réciproque envers sa hiérarchie, et plus généralement l'ordre établi, est plus que conflictuel. Régulièrement, on le menace de le suspendre et même de le renvoyer.
Polémique :
Lors de sa sortie aux États-Unis, en 1971, L'Inspecteur Harry est très controversé. En particulier, une polémique naît suite à la chronique de la célèbre critique américaine Pauline Kael du New Yorker.
Considérant Harry Callahan comme un personnage macho, violent, et même raciste, elle voit dans le film une attaque exceptionnellement niaise contre les valeurs libérales.