Maurice Barthélémy claustrophobe :
Tout comme dans son dernier long métrage, Papa, dans lequel l'action était confinée à l'espace d'une voiture, Maurice Barthélémy nous prouve une nouvelle fois qu'il apprécie les univers clos puisque l'intrigue de son nouveau film, Low Cost, se déroule dans l'avion d'une compagnie low cost, bloqué au sol avec une centaine de passagers pour une durée indéterminée ....
Un travail préliminaire la tête dans les nuages :
Afin de préparer son film, Maurice Barthélémy a beaucoup pris l'avion ! Easy Jet, Transavia ou encore l'Open Sky pour le Paris-New York n'ont plus de secrets pour lui. "Je me suis rendu compte que tout était possible : des pilotes qui se gourent d'aéroports, un pilote qui s'endort, un passager qui se balade avec un boa constrictor .... "
Un décor quelque peu contraignant :
L'équipe de Low Cost a du subir l'épreuve du tournage en conditions réelles. Alors que Maurice Barthélémy et son chef décorateur se baladent dans un hangar du Bourget afin de récupérer des pièces détachées, ils tombent sur le cylindre d'un Boeing 737 inutilisé, autrement dit le décor parfait : 120 places et une petite travée au milieu.
Mais le petit bémol a été l'absence de climatisation, alors que le tournage se faisait en pleine canicule du mois de juillet 2010, avec parfois plus de 110 personnes en même temps dans l'avion. "L'avantage, c'est qu'il y a certains plans où les comédiens ont, comme l'exige le scénario, le visage creusé par la chaleur et la fatigue, et ce n'est pas grâce au maquillage !" affirme Maurice Barthélémy. Jean-Paul Rouve ajoute que, pendant une scène, un hublot a fondu à cause de la chaleur accentuée par les projecteurs placés à l'extérieur.