Toute la journée, Clara, maquettes sous le bras, va sillonner Paris afin d'enquêter pour le compte d'une firme de maquillage. Clara bohème. Dans la rue, elle aborde - à moins que ce ne soit le contraire - un bel inconnu. Un rien de badinage et on se sépare. Clara solidaire. A bord de la voiture qu'elle a louée chez Hertz pour accomplir son périple, elle emmène à l'hôpital une motocycliste accidentée, Blanche. Clara généreuse. Elle sème le désordre dans une charcuterie parce qu'on y a mal traité une étrangère. Et puis surtout, Clara réceptive, dont le regard met à nu ce Paris qu'elle traverse dans un car de touristes ou tel couple qui se dispute comiquement dans un embouteillage. De même, devant le micro de Clara, les femmes qu'elle interroge sur leur maquillage apparaissent-elles sans fards, de la riche snob écervelée à la laborieuse mère de deux fillettes. En contrepoint, Clara participe à un débat sur la maternité. A la tombée du soir, Clara passe se faire payer à l'agence où elle retrouve l'étrangère de la charcuterie qui travaille là comme femme de ménage. Chez Clara, autre tête connue: celle de l'inconnu du matin. Tous deux sont dans le bain. Histoire de mieux se compromettre. Mais le film ne se terminera pas sans qu'ait eu lieu, en ballets et en chansons, la fête de la femme, qui dénonce son aliénation et célèbre sa réussite.