Une nouvelle génération de cinéastes chinois :

Ning Hao appartient à une nouvelle génération de cinéastes chinois grâce auxquels d'autres réalités que celles des gros centres urbains font l'objet d'une exploration cinématographique. En 2003, frais émoulu de l'Institut du cinéma de Pékin, il réalise son film Incense en DV (Grand Prix au Festival Filmex de Tokyo) dont les protagonistes sont les habitants de Nan Xiao Zhai, un petit village de la province du Shaanxi. La vaste et lointaine campagne chinoise se réapproprie donc l'écran mais Ning Hao lui donne une dimension nouvelle. En effet, le jeune réalisateur transcende déjà le côté documentaire intimement lié à la DV pour parvenir à quelque chose de plus profond, de plus spirituel. Mongolian ping pong est l'aboutissement de cette nouvelle façon de filmer.

Recours à la HDV :

Ning Hao a tourné Mongolian ping pong en HDV (haute définition), qui permet une qualité d'image supérieure à la simple DV, et a effectué le transfert de HD sur support 35 mm. Le résultat n'a d'ailleurs pas échappé à l'oeil attentif d'Andy Lau, célèbre acteur et chanteur de Hong Kong et surtout PDG de la société de production pan-asiatique Focus Films. Soucieux de promouvoir les talents émergents de l'industrie du cinéma en Asie, ce dernier a fortement voulu la présence de Ning Hao dans First Cuts, un projet qui réunit six jeunes réalisateurs de la diaspora chinoise en Asie pour produire des films tournés en haute définition.

Prix du Public à Berlin :

Mongolian ping pong a remporté le Prix du Public au Festival de Berlin 2005.