- Personnages créés par Carter Goodrich.
- Saga Moi moche et méchant 2
Les minions sont doublés par les réalisateurs (Pierre Coffin et Chris Renaud).
Budget :
Moi, moche et méchant a été créé pour un budget d'environ 70 millions de dollars, soit 130 millions de moins que Toy Story 3, ce qui n'est tout de même pas rien ....
Un mélange :
Steve Carell, prêtant sa voix à Gru dans la version originale, décrit l'accent de ce personnage comme un mélange entre Ricardo Montalban, un acteur et réalisateur mexicain (il a joué, notamment, dans la série télévisée L' Ile Fantastique) et Bela Lugosi, un acteur célèbre pour son interprétation du comte Dracula dans le film du même nom réalisé par Tod Browning en 1931.
Le producteur musical :
A noter la présence du compositeur Hans Zimmer (Inception, The Dark Knight, Le Chevalier Noir, Gladiator, etc.), endossant ici la fonction de producteur musical.
French touch reconnue :
Ce champion de la 3D et des effets spéciaux a été fondé en 1986 par quatre diplômés de l'institut Imac de l'université Paris Nord. La société a travaillé sur les clips des Rita Mitsouko, participé aux films Les Visiteurs et La Haine, réalisé des publicités pour Jean-Paul Gaultier ou, surtout, Evian et son ballet de bébés dans l'eau. Au début des années 2000, elle se lance dans l'animation avec des spots pour la Française des jeux et, notamment, un long-métrage, Azur et Asmar de Michel Ocelot (1,5 million d'entrées), réalisé avec des logiciels maison.
C'est en 2008 que Mac Guff franchit un cap en travaillant avec Universal. Pour rattraper son retard sur les géants Pixar et DreamWorks, la major vient alors de recruter le producteur américain Chris Meledandri (L'Age de glace), qui décide de miser sur la french touch. "Nos écoles sont très cotées aux Etats-Unis, et notre structure légère convenait à la volonté d'Universal de produire à des coûts moins élevés que les autres studios hollywoodiens", explique Jacques Bled, l'un des fondateurs de Mac Guff. Le budget de Moi, moche et méchant 1 se limite ainsi à 69 millions de dollars, contre 120 à 150 millions minimum pour les productions Pixar. "Cette contrainte oblige à être créatif, confirme Stéphane Huart, le patron d'Universal France. Le studio met moins l'accent sur la course à la qualité de l'image que sur la drôlerie des personnages."