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Simon Werner a disparu (2009)

Suspense | 93 Min | France

Réalisateurs : Fabrice Gobert

Infos sur le film

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Synopsis

Mars 1992 dans une petite ville de la région parisienne. Lors d’une soirée bien arrosée, des adolescents découvrent dans la forêt un corps apparemment sans vie, enfoui dans les broussailles. Quinze jours plus tôt. Au lycée Léon Blum, un élève de Terminale C, Simon Werner manque à l’appel. Des traces de son sang sont retrouvées dans une salle de classe. Fugue, enlèvement, suicide, meurtre ? Toutes les hypothèses sont envisagées par ses camarades. Quelques jours plus tard, une élève de la même classe est notée absente sans que ses parents sachent où elle est. Une jeune fille apparemment sans histoire et sans lien direct avec Simon. Le lendemain, un troisième élève, toujours de la même classe, disparaît à son tour .…

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Question de genres :


Il est difficile, du propre aveu du réalisateur, de pouvoir caractériser le film dans un genre précis, les différents styles se succédant au fil de l'histoire. On pense à la fois au teen-movie, au film d'épouvante et au polar qui alternent au fur et à mesure des retournements narratifs. Cette indécision formelle est de fait revendiquée par Fabrice Gobert qui explique être friand de ce type de dispositif en tant que spectateur : "J'avais été frappé par Les Démons à ma porte, film chinois de Jiang Wen qui commence sur un mode burlesque et puis d'un seul coup les Japonais débarquent et tuent tout le monde. Cette manière de passer d'un genre à l'autre a du sens dans certaines narrations, pour exprimer ce qui se passe dans la tête des personnages."



Une inspiration américaine :


Parmi les genres dont le réalisateur a voulu s'inspirer, il y a le teen-movie, dont les références proviennent de la production américaine qui en a défini les principaux symboles. Il était essentiel de trouver des décors adéquats "pour aller dans le sens des fantasmes des protagonistes", qui correspondaient à une imagerie dont voici les exigences : " Pour le domaine je voulais que les maisons soient toutes les mêmes et qu'elles disposent d'un petit jardinet ouvert. Il fallait en plus qu'on sente une forêt à proximité." C'est en Essonne que la correspondance s'est révélée idéale, d'autant plus que le lycée, centre du récit, trouvait une incarnation impeccable avec celui de Bondoufle. "Je souhaitais un lycée d'époque, en béton et ouvert vers l'extérieur : qu'il y ait des pelouses, de grandes baies vitrées, de larges couloirs. Celui de Bondoufle était parfait, qui plus est très cinématographique."


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