- Roman d'Alessandro Baricco.
Adapté du roman d'Alessandro Barrico :
Soie est l'adaptation du roman éponyme d'Alessandro Baricco, publié en 1996 et traduit en 26 langues. C'est la seconde fois qu'un de ses livres est porté sur grand écran après La Légende du pianiste sur l'ocean, adapté de Novecento : Pianiste.
Premier contact :
Le réalisateur François Girard connaît bien l'oeuvre d'Alessandro Baricco puisqu'il avait mis en scène Novecento : Pianiste au théâtre en 2002.
L'adaptation :
La parole à Michael Golding coscénariste : "Je n'avais pas mesuré la difficulté d'adapter un roman aussi magnifique et poétique. Généralement, il s'agit de sélectionner les passages que vous allez supprimer, faute de quoi le film durerait entre 12 et 20 heures... Mais avec "Soie", c'est différent. Je perçois ce livre comme une collection d'impressions, une mosaïque extraordinaire faite de minuscules éléments qui s'additionnent pour donner naissance à une histoire d'un impact émotionnel extrêmement fort."
A propos d'Hélène :
Plutôt effacée dans le livre d'origine, Hélène est, dans le film, un personnage central. Keira Knightley : "Je suis une grande admiratrice du livre. Un ami me l'a prêté il y a quelques années ; c'est typiquement le genre de livre qui passe de mains en mains et qui marque profondément. Dans le roman, Hélène est quasi transparente. Elle est souvent mentionnée, mais jamais détaillée. C'était donc intéressant d'essayer de développer son personnage. J'aime l'idée de jouer quelqu'un qui conserve le contrôle de ses émotions et n'exprime rien haut et fort. Je pense avoir joué pas mal de femmes exubérantes jusqu'ici et je souhaitais vraiment interpréter un personnage plus calme et plus intérieur."
Un village à bâtir :
La construction du village d'Hara Jubei au japon a demandé l'intervention de soixante ouvriers et artisans japonais et a duré près de deux mois. François Seguin, chef décorateur : "Chaque bâtiment possédait des fenêtres, des portes coulissantes... Tout était vraiment fonctionnel. Évidemment, l'intérieur des habitations restait inachevé, mais les figurants pouvaient aller et venir partout dans le village, ouvrir les portes, rentrer chez eux, regarder par les fenêtres .... C'était vraiment un superbe décor."