Si Les Cavaliers de l'apocalypse donne l'illusion de n'être qu'un thriller ce n'est pas le cas. Car ce qui a séduit le réalisateur, Jonas Akerlund, était justement cette ambivalence entre les différents registres. Il explique: "Le film est à la fois un thriller policier pur et dur et un drame familial poignant, le tout sur fond de terreur et de fanatisme religieux."

Jonas Akerlund a immédiatement trouvé le scénario de Dave Callaham brillant. En plus d'être un film qui joue sur plusieurs thématiques, le réalisateur n'hésite pas à comparer cette histoire à celle de Se7en ou encore Kramer contre Kramer. Akerlund se justifie lui-même en disant la chose suivante: "De telles associations peuvent sembler étranges. Pourtant, Les Cavaliers de l'Apocalypse est une synthèse des thématiques abordées dans ces productions."

La légende des Cavaliers de l'Apocalypse s'appuie sur des rituels macabres, dont un en particulier, la suspension. Afin de ne pas livrer aux spectateurs une vision faussée de ce rite, Jonas Akerlund s'est rendu à une "séance", organisée par des adeptes. Même si l'expérience fut très psychologiquement très spectaculaire, le réalisateur s'est rendu compte qu'intégrer la suspension à son film apporterait quelque chose de novateur. Afin de bien remettre les choses à leur place, Akerlund a tout de même précisé: " Ceci étant, nous n'approuvons nullement ce type d'activité et nous n'engageons absolument personne à s'y essayer !"

Le superviseur des effets spéciaux Jake Garber est connu pour son travail sur Massacre à la tronçonneuse : le commencement et La Colline a des yeux. En tant que spécialiste, il a été chargé, entre autres, de rendre réaliste à l'écran cette technique de suspension. Pour recréer l'aspect de chair déformée par les crochets, il a utilisé des prothèses, fabriqué avec une grande quantité de latex.