En faisant ce film, Stéphane Arnoux a souhaité s'élever contre les clichés actuels, véhiculés notamment par la télévision. " L'expression nouvelle " que du bonheur ", répétée à qui veut l'entendre sur les plateaux de télé-réalité, accompagne la représentation d'une jeunesse qu'on présente insouciante. De Loft-Story à la Star Academy, la même image persiste à notre regard : des jeunes, comme les rêvent les publicitaires, préoccupés de consommation, de gloire et de succès faciles, tous beaux ou en passe de le devenir, forcés de plaire à un public, parfois du même âge, qui oublie devant sa télé le poids du réel." Or, selon le réalisateur, la réalité est toute autre " La société en crise les sacrifie chaque jour un peu plus au nom de la guerre économique. Le plus souvent précaires, ils ont peur du lendemain, de s'ouvrir aux autres, de s'intégrer à une société qui n'a plus pour projet de s'ouvrir à eux. "