Comment, parce que le ciel nuageux ce jour-là l’incita à emprunter le parapluie de sa concierge, Angèle trouva l’époux de ses rêves, c’est ce que ce film nous conte joyeusement. L’oncle Fléchois veut marier Angèle. Il a été convenu qu’il lui présenterai Henri Barberousse, mandoliniste, et rendez-vous a été pris à cet effet. Mais Angèle, à cause du parapluie, arrive trop tard. Elle s’en retourne, le coeur déçu, lorsqu’une série de mésaventures dont son parapluie est victime l’amène à faire, bien malgré elle, la connaissance d’un entreprenant jeune homme. Angèle a beau se cacher derrière son parapluie, l’amoureux n’hésite pas à pratiquer une petite fenêtre dans l’étoffe qui lui voile sa bienaimée. Angèle, désolée, n’ose plus affronter la colère de sa concierge. Heureusement, Henri Barberousse, car c’était lui que le dieu de l’Amour avait placé sur le chemin de celle qui lui était destinée, répare le malheur en achetant un superbe riflard qui servira à abriter le baiser de leurs fiançailles.