Esther, une femme âgée de confession juive, a besoin d'une assistance permanente. Mais elle use ses gardes-malades, du fait de sa mauvaise humeur, et la dernière en date vient de démissionner. Elie, le fils d'Esther, ne sait plus quoi faire ....
Partager:
En savoir plus sur ce Film
Séparation et exclusion :
Le réalisateur Philippe Faucon explique que Dans la vie évoque les facteurs de séparation et d'exclusion que peut entraîner l'origine communautaire : "Nous voulions montrer tout ce que ce climat de crispation peut susciter de fermeture, de tous côtés. Dans le film, on est à l'été 2006, au plus fort de la tension provoquée par l'attaque israélienne à l'intérieur du Liban, contre le Hezbollah, à la suite de l'enlèvement de deux soldats israéliens. Dès les premières fois où l'on voit la mère de Sélima, elle est dans une attitude de blocage, conditionnée par ce climat. Elle dit : "Je n'aime pas ces gens", lorsque Sélima lui apprend qu'elle va travailler à domicile chez Esther, une femme juive. Or, toute la suite du film nous montre à quel point ces premiers réflexes conditionnés de fermeture ne correspondent pas à sa nature réelle profonde."
Un film de femmes :
Philippe Faucon voit Dans la vie comme un film de femmes. "Ces femmes m'ont intéressé, parce qu'une partie du monde leur est refusée", explique-t-il. "Elles sont parvenues à leurs âges, elles se sont consacrées à ce qui leur a été assigné, elles ont élevé leurs enfants. L'une est clouée à un fauteuil, l'autre est illettrée. Elles sont issues de milieux où leurs maris décident. Mais ce n'est pas pour cela qu'elles sont disposées à accepter que leur soit refusé ce à quoi elles aspirent. Elles s'affirment, avec leurs moyens."
En poursuivant votre navigation sur Cinemythics, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement du site Plus d'informations