Une jeune femme envisage la prostitution comme une aventure qui la conduira au Japon, aux pieds de Bouddha ....
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La censure :
Les délices du sado-masochisme, la voie est d'abord ouverte, en 1973, par "La Bonzesse" de François Jouffa, qui fait l'effet d'un film précurseur : il est basé sur l'histoire vraie d'une étudiante devenue prostituée puis religieuse. Il montre des séquences de domination réalisées avec un élan contagieux et culmine dans une scène non truquée qui fait scandale à l'époque: l'actrice du film, Sylvie Meyer, se fait raser la tête. Son crâne lisse, symbole d'avilissement, marque profondément les esprits. Détail significatif: le réalisateur, François Jouffa est un reporter engagé. Il travaille pour Europe 1, couvre les manifestations de mai 68, part à Katmandou en 69 et interviewe toutes les personnes qui font bouger cette France «qui s'ennuie» avec un intérêt marqué pour le swing. En 1973, il tourne La Bonzesse comme une comédie atypique mais décomplexée», une «fable fantasmagorique» qui fait un doigt d'honneur aux conventions morales. Rien de vraiment choquant dans ce film, que tous les critiques comparent à Belle de jour (Bunuel)… Il s'agit avant tout d'une chronique de moeurs. Mais à l'époque, La Bonzesse fait l'effet d'un coup de poing. Le film apparaît à l'affiche du Georges V en 1974, après un an d'interdiction en salle: «Quand Giscard a descendu les Champs-Elysées, une photo parue dans France-Soir l'a montré devant l'affiche», note ironiquement Jouffa. Certains y verront «le film qui a fait sauter la censure».
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