En 1883, orphelin et sans amis, Jean Froissard s'engage dans l'armée française. Ne pouvant supporter la discipline, il est traduit au bout d'une année devant un conseil de guerre. Il est condamné à passer cinq ans dans les bataillons disciplinaires d'Afrique du Nord, que le langage populaire désigne sous le nom de « Biribi ». Là, il doit subir les vexations, injustices et mauvais traitements infligés par les officiers.