- Roman de Jules Verne (1868).
- Remake de Les enfants du capitaine Grant
Plus de détails techniques :
* Chef d'orchestre : Muir Mathieson
* Chansons : Robert B. Sherman et Richard M. Sherman (Meci Beaucoup, Grimpons, Enjoy it, The Castaways Theme).
* Dresseur animalier : Jimmy Chipperfield.
Origine et production :
Aux débuts des années 1960, le studio Disney décide de produire de nouveaux films d'aventures fantastiques, pour reproduire le succès de L'Île au trésor (1950) et Vingt mille lieues sous les mers (1954). Pour cela le studio choisit une autre œuvre de Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant parue en 1868.
Le film comprend plusieurs éléments dont une romance juvénile entre Hayley Mills et Michael Aderson, des scènes digne de comédie musicale où Maurice Chevalier chante ou d'autres comiques avec Wilfrid Hyde-White. Le tout sur fond de roman d'aventure fantastique mêlant les somment des Andes, un séisme, un condor géant et des maoris. Les personnages découvrent même qu'ils ne sont pas en Amérique du Sud comme il le croient mais en Australie avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande.
Analyse :
Pour Leonard Maltin, à l'aune de ce que le studio Disney est capable de faire, le film Les Enfants du capitaine Grant est une déconvenue. La présence de Maurice Chevalier rends le film un peu plus vivant, entraînant que la normale. Maltin ajoute que les séquences ne fonctionnent pas unitairement et en plus ne s'assemblent pas. Le rythme est brutal et l'enchaînement des évènements improbable malgré un début logique, la recherche du Capitaine Grant et des scènes réalistes. Le film est à l'opposé de Vingt mille lieues sous les mers où l'agencement tient debout. Ainsi le condor n'a aucune raison de survenir de même que l'inondation. Le film n'est pour Maltin que forme sans fond, sans substance malgré des effets spéciaux méritants.
Bosley Crowther du New York Times écrit que « le film est parfait pour des enfants de 6 à 12 ans mais c'est tout. » Il ajoute que c'est une fable dynamique, plus gadget qu'imagination. Hal Erickson écrit que le "[film] est une montagne-russe pour un film Disney, avec beaucoup d'agitation mais manquant de crédibilité et de cohérence .... le film était idéal pour une matinée de samedi pour les jeunes de 1963".