Lucile (Catherine Deneuve) est jeune, très belle, elle aime vivre libre et oisive, dans un cadre luxueux, grâce son amant Charles (Michel Piccoli), un riche industriel plus âgé, qu'elle accompagne à loisir au théâtre, dans les cabarets, les voyages, les séjours à Saint-Tropez, les dîners mondains du Paris de la fin des années 1960. Antoine, éditeur sans un sous, rencontré dans une soirée va incarner pour elle la beauté physique de la jeunesse et le désir, le coup de foudre, l'exaltation1 mais aussi, peu à peu, la pesanteur d'un travail sans intérêt, la médiocrité d'un studio sous les toits, les soucis matériels. N'acceptant pas la nature paresseuse et hédoniste de Lucile qui ne veut s'attacher à rien mais seulement aimer et être aimée, qui ne veut pas d'enfant de lui, Antoine se détache d'elle comme elle se détache de lui. Elle retourne vers Charles, pour la vie qu'il lui apporte, de luxe, de calme, de beauté, mais aussi parce qu'il l'aime inconditionnellement, pour ce qu'elle est sans vouloir la changer, sans la juger.